Les dirigeants et managers éclairés avaient déjà intériorisés et pratiqués avant la pandémie, des modes de gouvernances fondés sur la confiance et l’autonomisation des personnes et des collectifs. D’autres, initialement peut être moins avisées, ont su saisir intelligemment les opportunités associées à ce vaste laboratoire en vrai grandeur que fut cette pandémie (associée notamment aux pratiques de travail hybride), pour reconsidérer leur manière de travailler.

Ces différentes pratiques ont ainsi mis en exergue des valeurs de collaboration et de solidarité, mais dont l’aboutissement doit se traduire par des pratiques managériales inclusives, sans pour autant nier toute forme de diversité.

En d’autres termes, dans cette perspective, c’est à l’entreprise de faire la démarche, dépassant ainsi la simple intégration sociale, qui peut apparaitre à l’extrême comme potentiellement excluante au regard de la norme culturelle implicite ou explicite de l’organisation. Inclure socialement des personnes conduit donc à repenser profondément le fonctionnement du collectif. Ce qui nécessite une inversion la démarche classique, en accueillant et respectant les « différences » de manière à le rendre bénéfiques pour la collectivité. Ce qui n’est pas nécessairement une démarche naturelle… Elle contribuera alors à coup sûr, à libérer et donc autoriser des formes de collaboration enrichies génératrices d’innovations potentielles, en vue de leur aboutissement.