Encore une terminologie en voie de banalisation telle un concept valise, lesté d’approximations pour le moins hasardeuses….. Tentons d’y voir un peu clair. La « nouvelle économie du savoir », ou des « connaissances » ou « fondées sur le savoir » où encore sur les « connaissances », a fait l’objet de multiples discours et publications, tant académiques que professionnelles.
Grandeur, vous avez dit grandeur ? Pourquoi pas ?
On peut en effet tenter de proposer une présentation typologique des firmes dans l’univers marchand contemporain en mobilisant le concept de « monde de grandeur », que nous déclinerons en trois formes dominantes : la forme homogène, la forme hétérogène et la forme hybride (1). Indiquons d’emblée que par « monde de grandeur », nous entendons faire référence à des modes de représentation stylisés et dominants permettant précisément de saisir les différentes formes de coordinations des activités marchandes.
Le savoir et plus spécifiquement la connaissance, constituent selon nombre d’économistes théoriquement un bien public, au même titre que l’air, le ciel, la terre, la mer ou l’éclairage urbain. L’attribution de ce signe distinctif est associée à la combinaison de deux caractéristiques spécifiques : la non rivalité (l’usage de la connaissance n’entraine pas sa destruction) et la non exclusivité (elle peut être utilisée simultanément par plusieurs personnes).
"L’économie du savoir" est le titre de mon dernier ouvrage, qui sera disponible aux alentours de fin novembre prochain, mais qui est déjà disponible sur Amazon.fr en cliquant ici. Plutôt qu’une présentation personnelle toujours un peu fastidieuse ou suspecte de partialité, je préfère laisser la plume, à Bernard Ramanantsoa, Directeur Général d’HEC Paris, auteur de la préface que je reproduis et qui s’exprime plus librement...
On peut rendre compte de cette critique classique, d’essence libérale à travers un double questionnement complémentaire, concernant d’une part « l’illégitimité » supposée des professions et, d’autre part, de manière plus illustrative et contemporaine, de l’avenir du partnership au sein des services professionnels intellectuels.
Bien que relativement peu connue, l’expérience pourtant emblématique dite de Hawthorne, nécessite d’être survolée dans ce cadre car elle constitue la source initiale qui va alimenter le développement du courant très porteur des relations humaines, principalement axé sur le développement d’actions de formation. Ce courant va en effet irriguer les grandes entreprises des pays industrialisés, dont la France, au moins durant trois décennies, surtout à partir des années 1950. Les consultants avertis ne peuvent ignorer les impacts et les limites, mais aussi l’histoire de ce qui constitue par ailleurs une forme de détournement.
Les connaissances sous leurs différentes formes sont (notamment les connaissances tacites, singulières, ésotériques ou expertes) comme on a souvent l’habitude de le répéter, au cœur de la croissance économique dans la mesure où elles sont souvent contributives d’innovations. Surtout, les connaissances, de part leur nature intangible, possèdent des propriétés très particulières, que des économistes, (au premier rang desquels Kenneth Arrow, prix Nobel d’économie en 1972), ont mis en exergue et qui échappent pour une très large part à la logique des biens matériels.
Voici chers lecteurs, trois ouvrages récents à la lecture stimulante, que je vous conseille si le cœur vous en dit :
Les mécanismes de l’innovation sont bien connus, et anciens. Rarement isolés, ils résultent à l’essentiel d’une combinaison liée à la rencontre (organisée ou improbable et/ou hasardeuse) d’acteurs porteurs de savoirs et d’expériences différenciées ou complémentaires et d’organisations formelles (Institutions universitaires, entreprises, laboratoires, etc.), ou moins formelles (communautés professionnelles, réseaux professionnels, échanges informels, hasards, etc.), dans un contexte favorable et si possible porteur.
Le conseil en management dans tous ses états, c’est tout simplement le titre de mon dernier ouvrage, qui sera disponible aux alentours du 20 mai prochain, mais déja précommendable sur amazon.fr. Cet ouvrage est le fruit d’activités plurielles et diversifiées, à travers plusieurs entrées dans ce métier, mais aussi et surtout de fortes convictions, que j’aimerais vous faire partager.
Qu’allons en effet devenir, nous les « penseurs », les consultants, les managers, sans usines, ni chefs, avec en plus des « technologies de l’intellect » qui nous rendent fou ou bêtes etc. ?
Trois mondes s’entrecroisent plus ou moins au regard de l’observation, de l’analyse des recommandations en matière de pratiques managériales : les « gourous consultants », les « chercheurs » et les ‘consultants académiques ». Ces trois mondes que s’entrecroisent partiellement, nous offrent une vision pour le moins contrastée des pratiques managériales performantes.
La cohabitation au sein de certaines grandes entreprises entre le mode de « gouvernance par les processus » et une nouvelle forme de « démocratie collaborative du savoir entre égaux » peutparaître, à certains égards, paradoxale. On peut ainsi se demander si nous nesommes pas à l’aube d’un rééquilibrage, entre ces deux formes différenciées de pratiques, voire d’un basculement plus prononcé, en faveur de cette dernière.
La qualité de la relation entre le client et le consultant constitue, on le sait, une variable déterminante pour la réussite d’une intervention. Mais la nature de cette relation est souvent associée aux formes d’interventions qui génèrent des modes de coopération assez différenciés, mais qui peuvent se recouvrir partiellement. On peut ainsi élaborer une typologie simplifiée de quatre formes de coopérations : le mode expertise, le mode donneur d’ordre, le mode process/produit et enfin le mode projet.
La métamorphose de l’entreprise est, on le sait, une réalité durablement observée depuis au moins une vingtaine d’années, sur fond d’une concurrence mondialisée, marquée notamment par un raccourcissement sans précédent des cycles de production et de vie des produits, et où l’innovation tient désormais lieu d’impératif catégorique.
Le flou artistique et le caractère protéiforme qui caractérise cette activité deconsultant en management, me conduit à remettre le débat sur le tapis, à lasuite de multiples échanges récents avec des professionnels du conseil et des clients.
Je m’autorise ici un témoigne personnel, qui m’a profondément marqué professionnellement. BernardBrunhes, acteur et militant engagé dans de multiples causes diversifiées, vientde nous quitter beaucoup trop tôt. Il gardera pour moi la figure d’uninfatigable intermédiaire entre des logiques diversifiées, complémentaires etsouvent contradictoires dans le vaste champ du social, au-delà des clivagespolitiques traditionnel, tout en revendiquant une posture d’homme de gaucheouvert et détaché des contingences partisanes, pas toujours très glorieuses….
Une enquête Ipsos pour Le Monde et La Recherche publiée en juin 2011, intitulée « Les Français et la Science », souligne que si les français ont globalement confiance en la Science, ils expriment cependant beaucoup de méfiance vis-à-vis des scientifiques, dans des domaines sensibles, comme le nucléaire, les nanotechnologies et les OGM. Plus largement, les Français estiment dans une très large majorité (80 %) être insuffisamment informés sur les débats et enjeux de la recherche. Ces deux tendances ne sont à vrai dire guère surprenantes, en particulier si l’on se réfère aux travaux de… chercheurs français associés à cette question.
Ce débat récurent resurgit naturellement, de manière probablement plus aigüe, en période de crise. Il fait suite d’ailleurs à deux articles publiés dans « Les Echos » (22 février et 25-26 mars dernier). Le conseil doit en effet faire face à une double exigence : celle des clients, accrue en termes de résultats, et celle liée aux pressions tarifaires particulièrement tendues, dans un univers très concurrentiel.
La création d’Internet qui peut être qualifiée d’innovation de rupture macro-économique, au même titre que le fut l’imprimerie, la machine à vapeur, les chemins de fer, ou l’électricité, peut être à la lumière du son histoire récente, observée sous un angle particulier : celui de la filiation d’une culture libertaire revendiquée, regroupant de professionnels souvent issus d’un monde homogène (hommes-blancs-cultivés), et de défricheurs communautaires issus du mouvement hippies, vers une un élargissement sans limite de son usage.
Des discours, des positionnements et des pratiques très contrastés.
J’éprouve beaucoup de respect pour cette fonction de DRH que j’ai moi-même occupée pratiquée pendant une dizaine d’années pour le compte de grands groupes internationaux, et dont je ne cesse de saisir la complexité.
Deux « mondes » qui observent, analysent cette fameuse génération Y, approximativement âgée de 20 à 30 ans, aboutissent à des visions pour le moins contrastée… D’une part, un « monde » regroupant une majorité d’auteurs-consultants d’ouvrages managériaux, et d’autre part quelques rares chercheurs issus du « monde académique »,
Consultants, conférenciers, formateurs, publicitaires, etc., que nous sommes, utilisons quasi quotidiennement ce logiciel, inventé dans le début des années 1980 par les premiers geeks (passionnés notamment d’informatique), de la cote ouest des USA et racheté en avec le succès d’usage exceptionnel que l’on sait, par Bill Gates.
"J'ai toujours eu la conviction qu'il existait en matière de prestations intellectuelles, qu'il s'agisse de conseil, de formations où de conférences, un espace prometteur combinant des approches "universitaires" et "opérationnelles".